Le site optimisé pour iPhone de la pharmacie Fleurentin existe depuis plus d’un an. D’autres « smartphones » sont désormais sur le marché. Afin de refléter cette réalité, l’adresse du site iPhone est désormais :
mobile.pharmacie-fleurentin.fr.
La compatibilité reste évidemment totale avec les iPods, iPhones 3GS, 4 et… les modèles à venir.
D’ailleurs, vous pouvez nous contacter et nous retrouver plus facilement depuis votre iPhone en procédant ainsi :
Etape 1 : Appuyer sur le bouton « home » de la barre d’outils
Etape 2 : sélectionner « Ajouter à l’écran d’accueil »
Etape 3 : Euh, il n’y a pas d’étape 3 (sur l’air d’une pub pour iMac).
Mathilde a brillamment réussi le Brevet Professionnel de Préparateur en Pharmacie.
Félicitations pour ce diplôme bien mérité !
Toute l'équipe est à présent diplômée et chacun d'entre nous est habilité à délivrer des médicaments.
Nos formations initiales certifient une sécurité des délivrances. Mais c'est bien grâce à nos formations continues et surtout notre esprit d'équipe que nous satisfaisons à nos nouvelles missions et à vos nouvelles demandes.
Mathilde a su entrer dans cette logique dès son arrivée, avec de surcroît un dynamisme exceptionnel.
Bravo Mathilde !
Jacques Fleurentin: « Le pharmacien saura toujours donner le conseil qui s’impose.» Photo Pascal BROCARD
Alerte au bolet de Satan ! Les mésaventures gastriques des touristes du Sud-Ouest, victimes en nombre d’intoxications dues à une confusion entre l’excellent cèpe et le méchant bolet bleuissant, viennent à point pour réveiller la prudence des amateurs de champignons.
DOSSIER
Toutefois, alerte ne doit pas rimer avec panique : le bolet de Satan, qui provoque douleurs abdominales, diarrhées et vomissements, est rare en Lorraine. « On peut l’identifier par son chapeau spongieux, son aspect légèrement bleuissant, le réseau rouge sur le haut de son pied », explique Jacques Fleurentin, pharmacien à Woippy et président de la société française d’ethnopharmacologie. Qui, d’ailleurs, ne se souvient pas d’en avoir examiné sur ses terres.
Pourtant, comme tout pharmacien qui se respecte, Jacques Fleurentin ne manque pas d’expérience en matière de mycologie. Ne serait-ce que par formation : depuis toujours, les études de pharmacie comportent un large volet consacré à la connaissance et à la reconnaissance des champignons. Dans l’officine de Woippy, une étudiante en stage témoigne : à la fin de sa deuxième année de fac, elle est tenue de pouvoir identifier plus d’une centaine d’espèces, et ce n’est qu’un début.
« Il faut encourager les cueilleurs à faire examiner leur récolte par un pharmacien, confirme Jacques Fleurentin. Bien sûr, quand nos études remontent à vingt ans, on peut avoir des doutes, mais on saura toujours donner le conseil qui s’impose. » Et ce service d’intérêt public est gratuit.
Sournoise amanite
« En saison, ajoute-t-il, on nous soumet deux ou trois paniers par jour. » Pour l’instant, il n’a encore reçu aucune visite de ce genre, mais il a déjà ressorti l’ Atlas des champignons d’Henri Romagnesi, la bible en la matière. Les folies météorologiques de 2011 – sécheresse, temps pourri, canicule, froidure – font prévoir un calendrier atypique, et les premiers ramasseurs ne devraient plus se faire attendre.
« Le champignon dangereux par excellence, c’est l’amanite phalloïde, évidemment. Un seul chapeau peut tuer huit personnes ! Et en plus, il est sournois : vous ne sentez rien pendant deux jours, et puis… » Ça, c’est le scénario catastrophe, heureusement exceptionnel. Jacques Fleurentin se méfie d’autres risques, moins évidents. « Le coprin chevelu, par exemple. A ne jamais associer avec l’alcool ! Ou les lactaires, très communs chez nous, dont une seule variété, le "délicieux", est consommable. »
En revanche, le pharmacien, lui-même plutôt adepte de la cueillette pour le plaisir, attend avec gourmandise le moment de se trouver face à quelque trompette-des-morts, ce mal nommé qu’on peut trouver dans nos contrées et qui fait saliver les amateurs. Peut-être en connaît-il un gisement mais, comme tout connaisseur, il le gardera pour lui. Aux néophytes, le bolet à chair jaune ou les vulgaires agarics ! Mais n’oublions pas, sans céder à la psychose, le principe de précaution. Cinq minutes à la pharmacie vaudront toujours mieux qu’une nuit aux urgences.
B. M.
© Le Républicain Lorrain
Depuis l’aube de l’humanité, les hommes ont su trouver dans les plantes les remèdes pour les soulager de la douleur et les soigner. Certaines poussent au fin fond de la planète, d’autres sous nos latitudes. Ainsi au Jardin des Récollets à Metz où des plantes médicinales donnent la réplique à un nouvel espace de plantes toxiques à découvrir avec Jacques Fleurentin, docteur en pharmacie et président de la Société française d’Ethnopharmacologie.
Là ce sont des digitales, bien connues pour leurs vertus cardiotoniques, là de la pervenche de Madagascar dont on tire un médicament anticancéreux, ici du pavot somnifère qui donne de la morphine, et ceci des perce-neige qui permettent d'élaborer des produits anti-Aalzheimer. » Jacques Fleurentin, pharmacien à Woippy est à son aise dans le nouveau jardin des toxiques aménagé par le Service des Espaces verts de la Ville de Metz. Il connaît chaque pousse sur le bout des doigts et rappelle que chaque plante a donné de grands médicaments. Du muguet à la mandragore, du tabac à la belladone, de l'if au ricin, du lierre au lys de Malabar, ce petit jardin comporte une cinquantaine de plantes toxiques qui servent à élaborer des anticancéreux, des toniques cardiaques ou des antidouleurs puissants. Le genêt à balai comme cardiorégulateur, l'aconit pour les névralgies faciales, l'éphédra qui est l'antiasthmatique des Chinois, la colchique contre la goutte, la chélidoine pour soigner les verrues.
Ce nouveau jardin des toxiques vient en complément du Jardin des simples qui présente une collection de plus de 80 espèces différentes avec leurs indications thérapeutiques précises et officielles publiées par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS). Deux espaces qui font l'objet de visites guidées et gratuites les vendredis d'été. Ainsi ce vendredi 17 juin à 15h30, puis le 8 et le 22 juillet et les 5 et 19 août, toujours à 15h30 (Réservations au 03 87 74 88 89 ou sfe-see@wanadoo.fr) Une visite d'une heure trente assurée gratuitement par la SFE, Société Française d'Ethnopharmacologie, dont Jacques Fleurentin est le président.
La Société Française d'Ethnopharmacologie est une association de type « Loi 1901 » à but non lucratif, créée en 1986, à l'initiative de chercheurs universitaires, qui vise à recenser les savoirs thérapeutiques traditionnels et promouvoir le développement des médicaments à base de plantes dans les pays du Nord et du Sud. Société savante, elle comprend aujourd'hui plusieurs centaines de membres, répartis dans une cinquantaine de pays, dont les adhésions financent les frais de fonctionnement et d'édition d'une très intéressante revue.
Atelier herbier et journée chamanisme
Le 16 septembre sera une journée spéciale avec une visite guidée, une conférence sur le thème des plantes et la participation à un « Atelier herbier » Inscriptions : 20 €). Une journée séminaire « chamanisme et thérapeutique » est programmée le vendredi 9 septembre. Une série de conférences gratuites est prévue tout le mois de septembre au cloître des Récollets : le 6 avec Jean-Marie Pelt qui abordera le thème « Ethique et développement », le mercredi 7 avec le Pr. Rokia Sanogo qui parlera des médicaments traditionnels à base de plantes au Mali. Mardi 13, le Dr Annette Lexa-Chomard planchera sur le thème « Penser la vie, penser la nature : philosophies d'Orient et d'Occident », le mardi 20 , c'est le Dr Bernard Weniger qui causera des plantes médicinales de l'Outremer. Enfin le mardi 27 septembre le Dr Jacques Fleurentin parlera de « La place des plantes médicinales dans la thérapeutique. »
Ce spécialiste qui a dirigé pendant douze ans le laboratoire de recherche de Jean-Marie Pelt, président de l'Institut européen d'écologie, est l'auteur d'une trentaine d'articles scientifiques et de plusieurs ouvrages dont «Plantes médicinales» « Les plantes qui nous soignent ». Il poursuit sa quête du savoir ancestral en publiant « Traditions thérapeutiques et médecine de demain », (Ouest-France) un livre qui recense les plantes des guérisseurs dans le monde entier et évalue leur intérêt pour la santé. Un livre écrit à la demande croissante du public pour une médecine alternative en raison de l'essoufflement des médicaments dits « classiques » et la forte demande d'une médication plus «naturelle ».
Dr. Barbier-Paresys Jérôme, président de la section D de l'Ordre des Pharmaciens.
Le statut de pharmacien adjoint est en effet particulier. Il n'exerce pas en libéral, c'est à dire qu'il n'a pas investi son patrimoine dans l'exercice de sa profession. Voilà ce qui le distingue du pharmacien titulaire.
Cela n'empêche pas la plupart de s'investir passionnément dans la qualité des soins apportés à leurs patients.
Les qualités requises pour exercer notre profession sont l'écoute active, l'empathie, l'analyse, l'organisation, la régularité et la rigueur morale.
Les difficultés peuvent provenir du pharmacien adjoint lui-même : erreur d'orientation, instabilité, manque de volonté à poursuivre sa formation. Le plus souvent, elles proviennent de conflits relationnels avec les pharmaciens titulaires (discordances sur les objectifs) ou préparateurs (opposition au lieu de synergie), d'une impossibilité à poursuivre la formation continue (notamment pour les pharmaciens intermittents) et plus généralement de l'isolement de certains.
Le congrès a été l'occasion de rappeler que tous les pharmaciens sont des professionnels de santé. Les nouvelles missions confiées aux pharmaciens par les lois HPST nécessitent un investissement humain important. Ces nouvelles missions sont les suivantes :
Article 36 (modifiant l'article L. 1411-11 du code de la santé publique)
Les pharmaciens sont des contributeurs de soins de proximité et de premier recours comprenant :